La cueillette de plantes sauvages : quand, et comment ?

La saison commence en mars pour se terminer en novembre.
La cueillette de plantes sauvages se fait manuellement soit à la faucille pour les plantes entières ou certaines fleurs, soit avec le plus bel outil de l’Homme : la main.

Nous trouvons les plantes en fonction du milieu dans lequel elles poussent : la reine des prés pousse dans les lieux humides, l’arnica en haut des montagnes …
Nous sommes attentifs à être le plus éloigné des sources de pollution tel que l’agriculture conventionnelle, les routes, les lignes haute tension…

Certaines plantes ne se trouvent pas à l’état sauvage chez nous comme le calendula, la mélisse. Nous cultivons ces plantes dans le respect du cahier des charges de l’agriculture biologique. Ne pouvant pas cultiver toutes les plantes, comme la vigne rouge, nous allons ramasser exclusivement chez des agriculteurs certifiés AB, Nature et Progrès ou Déméter.

La récolte de plantes, lesquelles ?

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Nous récoltons une cinquantaine de plantes différentes, parfois quelques centaines de grammes pour l’élaboration d’une pommade, parfois quelques centaines de kilos pour fournir une coopérative de plantes médicinales locale (la SICARAPPAM).

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Nous ramassons surtout les plantes de la pharmacopée traditionnelle : des feuilles de frêne, d’ortie, de l’aubépine, de l’achillée, de la mauve, de l’origan, … et aussi des plantes moins connues comme l’aigremoine ou la berce. Nous n’oublions pas les plantes et fruits qui ravissent les plus gourmands : les mûres, les myrtilles, les cynorrhodons ou « gratte cul », les fleurs de pissenlit, …

La transformation, pourquoi et comment ?

Dès la cueillette, les plantes sauvages risquent de s’abîmer. Le séchage permet la conservation tout en préservant leurs vertus. Nous séchons nos plantes grâce à un séchoir électrique. La température de séchage varie suivant les plantes entre 25 et 37°C. Au-delà de cette température les principes actifs se détériorent. Parfois, nous coupons les plantes encore fraîches pour raccourcir le temps de séchage, toujours dans l’objectif de conserver au mieux les qualités du végétal.
transformation plantes
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Nous transformons aussi nos plantes fraîches en pommade ou en huile de macération solaire. Pour ce faire, nous plongeons mes plantes, sur le lieu de cueillette, dans l’huile. Nous utilisons un mélange d’huile de tournesol et d’huile d’olive, réputées pour leurs vertus hydratantes et antioxydantes.

Les transformations ne s’arrêtent pas là car les idées ne manquent par : confitures, sirops, sels aux herbes, pâtes de fruits, et des projets autour du miel, ….

transformation plantes
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